Garden State

Film culte d'une génération sorti en 2005, Garden State a eu beaucoup de succès, notamment dans le milieu des cinéphiles.

L'histoire: Andrew revient dans sa ville natale après avoir appris la mort de sa mère. Il va revoir son père qu'il n'a pas vu depuis 9 ans et ses anciens amis. Il va comprendre que ses vieux fantômes sont encore là.

Ce film a complètement changé ma vision du cinéma lorsque je l'ai vu. Il a beaucoup de valeur sentimental pour moi. C'était avant que je rentre en option cinéma et grâce à ce film j'ai découvert qu'il y avait autre chose que les explosions, les films sans cervelles, qu'on pouvait faire passer beaucoup d'émotion dans seulement 1h40. Et puis, on tombe forcément amoureux de ce film magnifique.

Ma critique:
Garden State c'est l'autre nom du New Jersey. C'est aussi le premier film de Zach Braff,
un petite génie connu pour jouer un des rôles principaux de la série Scrubs. Un film que l'on attendait pas et qui pourtant aux USA a acquis le tite de film culte de toute une génération après avoir enchanté la presse. Le mérité revient à Zach Braff qui a imaginé, écrit, réalisé et joué le premier rôle de son film. On ne peut pas dire qu'il ne s'est pas investi. Mais le plus beau, est le résultat, brillant. Un film intellligent, drôle, émouvant, décalé et terriblement réaliste. Garden State c'est un regard cynique, mais jamais méchant, tout le temps attachant, sur cette race incomprise que sont les jeunes "adulescents", c'est-à-dire les pas encore adultes, mais plus totalement ados. Un portait de la jeunesse qui ne juge, ni ne défend, avec ses défauts: l'envie des jeunes de ne pas travailler, de croire que toute va leur arriver tout cuit (voir les plans de Mark avec sa collection "Tempête du désert) - le schéma est même appliqué à la mère de Mark -; le rêve d'Hollywood et des sunlights; leur mal-être et les maladies "inventées" (le mal de tête de Andrew); la dominance des drogues et des anti-dépresseurs de plus en plus utilisés; les relations avec les parents...Mais Garden State est avant tout construit sur des hommes et des femmes qui se croisent ne serait-ce que pendant quelques minutes. Des personnages croqués avec décalage, marginaux et attachants, humains mais pas forcément heureux ni parfaits (le personnage de Jesse, millionnaire parce qu'inventeur du velcro qui ne fait pas de bruit, qui au final, s'ennuie, vit dans une grande maison et est seul - dernier plan de la piscine). Un film pas bavard, ce qui aurait pu arriver pour un premier film, mais dont les maladresses se transforment en détails tendres et émouvants. Garden State se laisse porter par une mélancolie bien-heureuse, bourré de touches d'humour (le mur du médecin) et de répliques qui font mouche ("Ne dénigre pas mes hobbies, je dénigre pas ta connerie"). Le film de Zach Braff c'est surtout une belle histoire d'amour, simple mais magnifique. On en dira pas plus. Le film se suffit à lui-même. Rajoutons que les acteurs sont incoryables, de Zach Braff à Ian Holm en passant par Peter Sarsgaard et la belle Natalie Portman, rayonnante, l'actrice la plus épatante de sa génération. La BO sublime est à écouter dès la première vision. Personnellement je dois être à mon quinzième visionnage du dvd, mais le plaisir est toujours intact. Les grands acteurs ne meurent jamais, les grands films non plus.

Natalie Portman est rayonnante dans ce film tout simple et Zach Braff est excellent: on s'attache très facilement à lui. Donc un petit conseil, si vous ne l'avez pas vu, remédiez-y immédiatement, vous ne serez pas déçu.

Superbe film. A voir et revoir !
Vraiment très humain et touchant. En temps que film d'auteur avec Natalie Portman, j'ai eu droit à sa diffusion obligée par sœur !
Mais on se l'ai revu plusieurs fois et sa m'éclate toujours autant.
Pour un premier film, Zach s'en sort vachement bien !
Enfin, j'ai jamais vraiment su pourquoi j'aimais ce film, mais chapeau !
La BO est en plus super, ... le fameux Let Go de fin est tout simplement inéchangeable !
Parce que comme le disait le déluré Peter Sarsgaard :
"Tu me charrie pas pour mes passe temps,
je te charrie pas pour être un trou duc !"
J'adore

Quelqu'une des meilleures répliques:

Sam:Are you really retarded?
Andrew Largeman:No.
Sam:Ooh, great job man! I really thought you were retarded. I mean, you're
better than that Corky kid and he's actually retarded. If there was a
retarded Oscar you would win, hands down, kick his ass!

Sam: Tu es réellement attardé?
Andrew: Non.
sam: Ooh, super travail, mec! J'ai vraiment cru que tu étais attardé. J'veux dire, tu es meilleur que Corky, et lui, il est vraiment attardé. S'il y avait un oscar du meilleur attardé, tu le gagnerais haut la main!

Karl Benson:Hey man, I thought you killed yourself.
Andrew Largeman:What?
Karl Benson:I thought you killed yourself. That wasn't you?
Andrew Largeman:No, no, tha-that wasn't me.

Karl: Hey, mec, je croyais que tu t'étais tué.
Andrew: Pardon?
Karl: Je pensais que tu t'étais suicidé. C'était pas toi?
Andrew: Non, non, c'était pas moi.

Mark:Don't tease me about my hobbies. I don't tease you about being an asshole.

Mark: Ne dénigre pas mes hobbies, je dénigre pas ta connerie
ou autre version possible pour version fr: Me charries pas pour mes passes-temps, je te charries pas pour être un troud'uc.

Andrew Largeman:Fuck, this hurts so much.
Sam:I know it hurts. But it's life, and it's real. And sometimes it fucking hurts, but it's life, and it's pretty much all we got.

Andrew: Merde, ça fait super mal.
Sam: Je sais. Mais c'est la vie, et c'est réel. Et parfois ça fait un mal de chien, mais c'est la vie, et c'est tout ce qu'on a.

Sam:This is your one opportunity to do something that no one has ever done
before and that no one will copy throughout human existence. And if
nothing else, you will be remembered as the one guy who ever did this.
This one thing.

Sam: C'est ta seule opportunité de faire quelque chose que personne n'a jamais fait avant et que personne ne refera jamais. Et en plus, on se souviendra de toi comme la seule personne qui a fait ça. Cette chose là.

Sam:I haven't even lied in like, the past two days.
Andrew Largeman:Is that true?
Sam:No.

Sam: Je n'ai pas menti depuis deux jours.
Andrew: C'est vrai?
Sam: Non.

Sam:If you can't laugh at yourself, life is going to seem a whole lot longer than you'd like.
Sam: Si tu ne ris pas de toi-même, la vie va te sembler beaucoup plus longue que tu le souhaiterais.

Andrew Largeman:You changed my life. You changed my life, and I've known you four days.
This is the start of something really big, but right now, I gotta go.

Andrew: Tu as changé ma vie. Tu as changé ma vie en seulement quatre jours. C'est le commencement de quelque chose de très fort, mais là maintenant, je dois partir.

Sam:How's your head?
Andrew Largeman:I shall live through the day.
Sam:Cool.

Sam: Comment vas ta tête?
Andrew: Je devrais vivre jusqu'à ce soir.
Sam: Cool.

Sam:So uh, I gotta go bury this hamster before the dogs eat him... You wanna help?
Sam: Donc, je dois enterrer ce hamster avant que les chiens le mangent...tu veux m'aider?

Andrew Largeman:You know that point in your life when you realize that the house that
you grew up in isn't really your home anymore? All of the sudden even
though you have some place where you can put your stuff that idea of
home is gone.
Sam:I still feel at home in my house.
Andrew Largeman: You'll see when you move out it just sort of happens one day one day and it's just gone. And you can never get it back. It's like you get homesick for a place that doesn't exist. I mean it's like this rite of passage, you know. You won't have this feeling again until you create a new idea of home for yourself, you know, for your kids, for the family you start, it's like a cycle or something. I miss the idea of it. Maybe that's all family really is. A group of people who miss the same imaginary place.

Andrew: Tu sais, ce moment de la vie où tu réalises que la maison où tu as grandi n'est plus vraiment ta maison? Tout d'un coup l'endroit où tu posais tes bagages, cette maison est parti.
Sam: Je me sens toujours chez moi à la maison.
Andrew: Tu verras quand tu partiras un jour, et ce jour là, ce sera fini. Et tu ne pourras plus jamais faire demi-tour. C'est comme si tu cherchais un endroit qui n'existait pas. Je veux dire, c'est comme un rite de passage tu sais. Tu n'auras plus jamais ce sentiment jusqu'à ce que tu te crées une nouvelle idée de ton chez-toi, tu sais, pour tes enfants, ta famille, c'est comme un cycle ou quelque chose comme ça. Ca me manque cette idée là. Peut-être que c'est ça, la famille. Un groupe de personnes qui recherche le même endroit imaginaire.

Voilà un petit best of de quelques répliques, mais y en a d'autres. Tout le film en est truffé et ce serait dommage de passer à côté. si vous voulez en rajouter, pas de soucis...

Tu sais ce que je pense de ce film splendide. On en avait déjà parlé et quoi rajouté à ta très bonne critique ?

Moi aussi ce film m'a marqué, sans aucun doute un des plus beaux, des plus émouvants que j'ai jamais vu. Touchant d'un bout à l'autre, on se sent toujours concerné par ce qui est dit. Je l'ai également trouvé très bien filmé puisque que l'on a droit à des plans qui mettent vraiment le propos en valeur (des choses visuellement parfaites sur lesquelles je pourrais m'étendre indéfiniment vous me connaissez ^^).

Ecouter ce film, entendre ce qu'il avait à dire m'a comme projeté à travers une fenêtre et m'a aspirer dans le vide de la vie. Ce film décrit, parle exactement de nos peurs, de nos vies, de nos espoirs, de ce que l'on aimerait être ou justement ne jamais devenir. Il nous montre l'essentiel de la vie mais reste toujours réaliste.

En bref un film qui a des réponses aux questions que nous les ados pas encore adulte mais loin d'être des gosses on se pose toujours et encore.

Il m'a répondu, en tout cas...