Textes

Je posterai ici des textes que j'écris, comme ça. Ce ne sont pas des histoires, juste des mots qui me viennent.
J'inaugure cette partie avec un petit texte écris sur une lancée imaginative.

Rêve. Vis de tes espoirs. Aucun obstacle, aucune frontières. Tu es libre. Comme l'air, comme les nuages qui sillonent le ciel de leur forme rocambolesque, remplie d'imagination pour les plus observateurs. Regarde autour de toi. Apprends de chaque jour, de chaque heure, de chaque minute, de chaque seconde. Souviens-toi. A jamais. Trompe-toi mais relève toi de ses erreurs. Sache que l'on trébuche toujours sur un chemin. Qu'il soit de terre, de goudron, de cailloux, un chemin reste un chemin qu'il te faudra parcourir pour trouver ta voie. Explore. Emerveille-toi. Tout les instants sont des moments particuliers. Saisis-les et ne les laisse jamais s'envoler. Garde-les précieusement dans ta mémoire et dans ton coeur. Avance, encore et toujours. Ne t'excuse jamais d'être toi-même. Vis. Simplement. Laisse-toi entrainer par les courants de la vie. Accepte-les et tires-en des choses positives. Apprécie toutes les merveilles de ce monde. La douceur du jour et la fraicheur de la nuit sont démétrialement opposée mais se complètent avec la plus grande exactitude. Sers-toi de tes connaissances pour en apprendre encore un peu plus. Découvre. Il suffit parfois d'un petit rien, d'un seul pas, d'un seul mot pour changer le court des évènements. Grandis. Mais pas trop vite. L'innoncence est un bien trop précieux pour être gâcher. Tu sauras quand il est temps de faire preuve d'un peu de maturité. Mais garde ce soupçon d'enfance en toi, il t'aidera à apprécier encore plus. N'ais jamais honte de ce que tu fais.
Tu seras quelqu'un. Peut être pas comme tout ces gens que l'on voit, qui se montre au grand public. Tu seras quand même quelqu'un, car tu sauras qui tu es. Tu sauras où tu vas, et pourquoi tu as choisis d'y aller. Tu te connaîtras et puisera ta force dans ce qui t'entoure. Tu maintiendras un équilibre entre l'imaginaire et la réalité.
Choisis ta voie, celle qui te correspond. Jamais par obligation. Toujours par envie.
Je sais que tu en es capable. Je le vois chaque jour dans tes yeux ma chérie, chaque jour je distingue un peu plus cette lueur qui me permet de dire tout cela. Tu seras exeptionnelle ma petite Cassie. Je te fais confiance. Sache que la vie est un long chemin, qu'il te faudra arpenter. Un très long chemin, mais si court par sa durée. Le temps est précieux, je ne le sais que trop.

Tu as tout mon amour, n'en doute jamais. De là haut, je ne cesserai de t'observer.
Je t'aime ma fille. De tout mon être, comme je n'ai jamais aimée personne.

Ta maman.

C'est super jolie j'adore love

C'est pas étonnant venant de ta part, c'est magnifique ;D
Très bon texte, bravo Very Happy

Ca me fait exactement pensait à un texte de moi que j'ai écris un jour en regardant par la fenêtre juste avant d'entamer ma période d'examem la plus dure.

J'ai souvent des chsoes comme ça. Des courtes phrases au gré de la plume sans vraiment y penser. C'est aussi mon style d'écriture.

Un petit texte sans prétention qui m'est venu un soir. Je l'ai écrit comme il me venait, je n'ai rien changée. En partie inspirée de mon propre vécu, mais je ne dirais pas pour quelles choses. n___n

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Il était à peine neuf heures du matin, mais pourtant Léa ne cessait de tourner en rond dans sa chambre. Elle savait ce qu'elle voulait faire, mais n'était pas certaine que ce soit la bonne décision, elle doutait. Pourtant, le rêve qu'elle avait fait cette nuit ne constituait-il pas une preuve suffisante? Elle ne se sentirait pas totalement libérée tant qu'elle n'aurait pas dit ce qu'elle avait à dire, qu'importe que cela puisse faire mal.
Le diction 'Il n'y a que la vérité qui blesse' lui vint à l'esprit. Si sa sœur -ou plutôt sa demi-sœur- n'était pas capable d'entendre, ou de voir ce qu'elle avait fait, Léa ne pouvait plus rien pour elle. Le combat était perdue depuis tellement longtemps...Pourtant, tant qu'elle n'aurait pas extérioriser sa colère, son ressenti, elle sentait qu'il resterait une part d'elle-même raccrochée à cet espoir qui n'en valait pas la peine.
Déterminée, Léa s'installa à son bureau, alluma son ordinateur. D'impatience, ses doigts produisaient un son régulier en tapant le bois et quand tout fut enfin ouvert, elle cliqua sur sa boite mail. Sélectionnant parmi les quelques adresses e-mail de son répertoire celle de sa sœur, elle commença son message.

« Anna,

Il y a quelque chose que je veux te dire depuis très longtemps et je crois qu'aujourd'hui il est temps que je le fasse. N'ait crainte, je suis certaine que cela n'affectera pas ta vie comme cela l'a fait sur la mienne, tu passeras probablement ces mots sans t'y attarder. Je n'ai pas espoir que cela change quoique ce soit.
Je sais qu'il y a plus de six mois que nous ne nous sommes pas parler, aussi bien par téléphone que par msn. Mes amies pensent que c'est simplement la distance qui rend toute communication difficile, mais je crois qu'elles se trompent du tout au tout. Je ne prétends pas que tu m'as oubliée, mais c'est ce que tu essayes de faire. Je dois avouer que tu es plutôt douée dans l'art de ne prêter aucune attention aux personnes qui ne te seront d'aucune utilité. Qu'est-ce qu'une fille comme moi, ta demie-sœur, pourrait bien faire dans ta vie ? Je ne suis rien pour toi et ne le serait jamais.
Je ne sais pas ce que j'ai fais de mal, à part naître. Seulement, dans tes yeux, j'ai vu que je n'étais pas ce que tu attendais de moi. Je n'ai pas idée de ce que tu souhaitais d'une petite sœur, mais je suis loin de tout ce que tu avais pu imaginer. Qui voudrais d'une adolescente introvertie, heureuse dans sa solitude et dénuée de tout talent comme membre de sa famille ? Pas toi en tout cas. Ne t'es-tu jamais poser la question du pourquoi j'étais ainsi ? Je doute que tu répondes d'une manière positive à cette question. Tu ne sais rien de moi et pourtant tu t'es permise de me juger.
N'essaye pas de me dire le contraire. J'ai vue tes reproches muets, j'ai ressentie la distance que tu installais entre nous deux, j'ai supportée tes blagues ou tes remarques sensés me rabaisser plus bas que Terre, j'ai assistée en silence à tes attitudes possessives envers ceux qui font aussi partis de ma famille. Tu ne supportais pas l'idée qu'une autre personne puisse ne serait-ce qu'une fois te faire de l'ombre. Surtout pas moi, la fille qu'a eu ton père avec une autre femme que ta mère, celle qui ne valait absolument rien à tes yeux. Tu étais là avant moi.
Anna, je ne m'excuserai jamais d'avoir été moi-même, jamais. Tu sais, plus petite, je te voyais comme un modèle, comme la personne à qui je pourrais me confier, celle qui trouverais toujours les bons mots pour soigner les blessures de mon cœur. Quand tu venais à la maison, c'était tout une fête , j'étais heureuse de t'avoir à mes côtés. Tu m'a appris des choses, tu m'as ouvert de nouveaux horizons. Puis j'ai grandie. Et tu as cessée d'être la sœur que j'avais connue. Il m'a fallut du temps pour ouvrir les yeux, pour voir enfin qui tu étais réellement. Tu m'as mentie pour des broutilles, voulant prouver ton niveau supérieur au mien. Quand j'avais besoin de toi, tu agissais comme si tout n'avait aucune importance. J'avais besoin qu'au moins une fois, tu me dise que tu comprenais, que tu étais avec moi. Au lieu de cela, tu voulais encore et toujours rivaliser, m'enfonçant sans scrupules.
Celle que je considère comme ma sœur à présent, c'est Emily, ma cousine. Elle qui a su me prendre dans ses bras quand je pleurais, m'écouter sans jamais me juger, celle sur qui je peux compter à n'importe quel instant. Je sais qu'elle sera toujours là pour moi, et que je le serai toujours pour elle. Elle m'a accordée sa confiance et en retour, je lui ai donnée la mienne.
Toi et moi, à présent, la seule chose qui nous unit c'est ce lien du sang. Maman me dit souvent que physiquement, nous nous ressemblons et même si je sais que c'est une évidence, je préfère ne pas y penser. Si je pouvais, je voudrais tant ne pas te ressembler, si tu savais. Ce serai plus simple pour toi aussi non? Tu n'aurais pas à dire que je suis ta sœur, tu pourrais même faire comme si je n'étais pas de ta famille, faire comme si je n'étais qu'une étrangère incrustée sur tes photos. Ce serai facile, nos dix années de différence joueraient en ta faveur.
Papa dit que j'ai certaines de tes petites manies, certaines attitudes te ressemblant. Ça aussi je refuse, je refuse d'être comme toi. Si il y a une chose qui aura été bénéfique pour moi dans notre relation, ce fut bien ça : je ne sais pas réellement ce que je veux être, mais grâce à toi, je sais ce que je ne veux pas être.
J'ai essayée, de tout mon cœur j'ai essayée de faire changer les choses, mais tu n'as pas saisie ta chance, tu préférais rester aveugle. A ta guise. Sache cependant que j'en ai énormément souffert. Tu étais un pilier important de ma vie, quand tout s'écroulait autour de moi, je me raccrochai à cela. Mais toi aussi tu es tombée...Avec moi. J'ai compris que tout n'était qu'illusion et j'ai eu mal, trop mal pour quelque chose qui n'en valait pas la peine.
Tout cela est enterré désormais. A mes yeux, tu n'es plus rien, comme je l'ai été pour toi durant toutes ces années. Tu n'existe pas. J'ai décidée de rendre les armes.

Bonne chance avec la suite de ta vie.
Léa. »

La jeune fille hésita un instant, pensant au conséquence qu'entrainerait cet e-mail, si jamais une personne de sa famille venait à le découvrir. Hésitation de courte durée car elle savait qu'Anna n'était pas idiote et garderait cela pour elle. Elle cliqua alors sur le bouton d'envoi.
Elle se sentait plus légère.

Enfin x)
J'ai trouvé ça très beau ♥ on sent ce qui t'es intime/perso, comme toujours tu as de très bons mots & tu sais bien comment les 'ranger' comme je dis, pour former ce qui est une correspondance superbe.
D'un côté, surtout sur la fin, j'ai l'impression de ressentir certaines choses équivalentes, certes je n'ai pas de demi-soeur, mais avec n'importe quel cas qui nous affecte on peut ressentir ce que tu décrit. C'est horrible cette peine.
Ton petit texte est donc digne encore une fois d'un petit recueil de tes one-shot personnels. Very Happy

Disons que j'en suis plutôt contente, mais je reste dans l'idée que je n'ai pas réussie à exprimer tout ce que je voulais exprimer. J'avais une vision assez précise de la chose, mais à l'écrit tout était devenu plus difficile.
Je ne dirais pas que ce texte est totalement personnel, bien qu'il montre dans certains de ses aspects, ce que j'ai pu ressentir dans ma relation avec ma sœur. Il n'en reste pas moins que j'ai allègrement exagérer certains points, en ait modifié d'autres et ait rendu le tout pour qu'il se rapproche de la fiction. x)
Enfin ton avis m'a ravie, vraiment. Il n'y a pas de plus grand plaisir que de voir des gens s'intéresser à ce qu'on peut faire et j'aurais dit exactement la même chose si ton avis avait été négatif. Donc merci ♥

Ah je connais bien ça croit moi. C'est le plus horrible pour moi de ne pas arriver à vraiment bien retranscrire ce que j'avais dans ma tête.
Oui, logique, je comprends que tu ai exagéré et modifié, c'est totalement normal quand on écrit une part de personnel.
Mais de rien =) C'est un plaisir de lire tes textes à chaque fois donc c'est normal & je suis ravi que tu sois ravie. Merci à toi ^^.